Pogomarto
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Pogomarto

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 Alterno Fest Blois 2006

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Cru$h

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MessageSujet: Alterno Fest Blois 2006   Alterno Fest Blois 2006 EmptyDim 7 Mai à 4:20

ALTERNO FEST BLOIS 2006

Vendredi 12 mai 18h30
L'Appart Café 56 Av Wilson Blois(41)

Samedi 13 mai 20h30
L’étoile tex 9 rue du Bourgneuf BLOIS(41)

LES CHANFREINS DE L’ENFER-Nancy- (Coquelet Core)
POGOMARTO-Blois- (Punk Boîte à Rythme)
LA GROSSE FÂTCHE-Nancy- (Rock Cagneux)
TRANSISTOR-Blois-(Live Hardtek)

Entrée Gratuite
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http://www.pogomarto.net
Cru$h

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MessageSujet: Chronique de l'Alterno Fest par Zabos ( La Grosse Fâtche)   Alterno Fest Blois 2006 EmptyLun 15 Mai à 11:43

LE CONCERT EST PASSE/ Putains de souvenirs, je vous balance la longue chronique que Zabos de La Grosse Fâtche a posté sur le forum de la troudbit industry:



Protagonistes: -Pogomarto (Cru$h & Aline)
-Transistor (Chris)
-Les Chanfreins de l’Enfer (Jul, Bobo, Medhi, Kent et Jul2)
-La Grosse Fâtche (Jo, Jools, Kent –le même- et moi)


Nous avons quitté Nancy très en retard. Jo n’était pas réveillé. Deux heures plus tard, nous décollions enfin, même s’il restait à refaire le plein, vérifier la pression des pneus et vérifier l’itinéraire.

Mais on démarre finalement de Nancy pour de vrai vers 12H30.

Long trajet, six heures, sans passer par l’autoroute car Jools déteste les autoroutes. Jo, lui, dort à poings fermés, à l’arrière, quasiment tout le trajet. La route jusque Saint-Dizier nous est familière, et on bifurque vers Troyes, puis Sens.

La route entre Troyes et Sens est particulièrement magnifique, plein de tout petits villages, des tonnes de vieilles fermes à plusieurs corps, beaucoup de belle pierre, des clochers bien foutus, des châteaux bien « grillés ». Et une boulangerie où l’on se prend de l’excellente bouffe pour le prix d’un pain au chocolat à Nancy et quelques bières et du cidre. Pause casse-croûte sur la jolie place de Villemaur-sur-Vanne, charmant village, et on repart.

Pas mal de kilomètres et une centrale nucléaire plus loin, on débarque dans la banlieue de Blois. Sur le bas côté, en pleine zone pavillonnaire une fille très mignonne se change. En bas noirs et sous-tif dentelle. Elle sort des habits d’un sac de sport. Je demande aux autres s’ils ont bien vu la même scène que moi, histoire d’être certain de ne pas fantasmer porcinement tout éveillé. Jo dort. Jools a pas fait gaffe. Un doute, rétro, elle enfile un jeans et fait un sourire. J’ai rien compris.

Sur le trajet, on s’est rasé le gosier au Pixies, à AC/DC, Rose Tattoo, Stooges, Frank Black, Ugly Kid Joe, Meshuggah et Jelo Biaffra & Mojo Nixon, entre autres.

Blois. Je connais un tout petit poil la ville, mais juste le centre historique, dont l’Etoile Tex n’est pas loin. Coup de fil, et Bobo des Chanfreins nous attend, déjà bien éméché, mais d’après Kent, « en désaoûlance », accroché au feu rouge de la rue du bar. On se gare, il est 18H30. Rue passante, arbres alignés, et Etoile Tex. Petite terrasse sympatoche avec des gens qui boivent des coups et interpellent Bobo qui est une célébrité locale. Les Chanfreins sont arrivés quelques minutes plus tôt et se posent tranquillement. Salut les gars/salut les gars, Medhi s’approche, je suis bien content de le voir, il a toujours son air placide-distingué-débonnaire-aristocratique que j’avais vachement apprécié à l’Escargot Polio.

On fait connaissance avec Les Pogo Marto, qui ont de bien bonnes gueules rigolardes. Aaaaaaah toi c’est Cru$h/Aaaaaaah toi c’est Zabos, hu hu hu et classique, mais ça fait toujours ‘achtement plaisir, surtout dans son cas, puisque ce garçon ce garçon va se révéler particulièrement cool. En même temps, j’aime la Terre entière, faut dire, dans ce genre d’ambiance.

Je remarque que la salle est petite, basse de plafond, et que l’on n’aura pas trop de place. Cela dit, l’endroit est chaleureux, c’est beaucoup de bois, et derrière la batterie, dans la salle de jeu (une borne d’arcade et un billard vieux vieux), on entrepose tout le boxon, annexant en particulier le billard qui devient notre QG/table de travail. En effet, Kent veux juste me montrer un truc à la gratte, il joue trois notes à peine qu’il pète une corde. Une autre périra entre les mains de Bobo alors même que les balances n’ont pas encore commencé.

Les balances. On en profite pour rencontrer officiellement la dynamique Bénédicte, la patronne, sèche et souriante. Arrangeante, elle nous indique comme limite de son l’obligation de parler au client par le langage des signes. « Tant qu’on n’en arrive pas là, c’est bon ». C’est un chance d’avoir cette latitude, car Jools n’est pas ce que l’on fait de plus délicat comme batteur. Gentil et toujours content, je le soupçonne de passer ses colères sur sa batterie.

Les Chanfreins font vaguement semblant de faire les balances, nous on fait une réunion de crise dans un coin pour mettre en place le set. En effet, ça fait un mois que nous n’avons pas vu Kent, qui est arrivé de Langres avec les Chanfreins. On torche ça assez vite, et on se pose aux balances. Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons joué sans vraies balances, et pour une fois que l’on peut en faire, c’est n’importe quoi, le flou artistique (ou non) le plus complet, ça gratouille n’importe comment, personne ne se met dans la salle, en tous cas pas de façon formelle, ça se mélange Grosse Fâtche et Chanfreins, ça joue Le Travail de la Bolchevita, avec deux basses, deux grattes, batterie et deux chants. Chanfreins et Grosse Fâtche se mélangent sans complexes et ça va faire une belle version même pas vu venir, bien bien violente, alors que le bar est vide.

Bon, en gueulant un peu, on obtient un poil de rigueur et tout est réglé sauf mon ampli basse, mais je me dis qu’il ne faut pas déconner et permettre à Pogo Marto de faire aussi des balances. Les Pogo font ça vite et pro, boite à rythme, gratte, deux chants, et zou. Ils enchaînent sur leur premier set.

Le bar est un peu vide, mais les Pogo font des sourires aux quelques agités de la salle. On les sent à al maison. C’est bonnard, parce que la boite à rythme est très en avant, elle dépote, la gratte un poil faible, mais du coup on entend parfaitement le chant, très clair. Il n’y a pas de cymbales pour le couvrir. Et moi j’vais vous dire, ça fait plaisir de pouvoir écouter un groupe en comprenant tout ce qui est chanté sans avoir même besoin de se concentrer. C’est très reposant. Mais à côté de ça, la zique speede bien, c’est percutant, les textes simples et efficaces se reprennent en chœur très vite, et la programmation des rythmes est tout de même assez variée. J’adhère !!!

J’en profite pour faire la connaissance de Christophe, qui fait la fin de soirée techno avec tout son petit matos, sous le nom de Transistor. Sa copine Tina prend des dizaines de photos de la soirée (à en faire pâlir Newo) avec un putain d’appareil bien classe (à continuer d’en faire pâlir Newo).

Les Chanfreins entrent en piste, Julien qui a pris la basse depuis deux semaines, flippe sévère. Il tiendra bien le set, avec beaucoup de courage, pas mal de pains violents, mais d’abord j’ai pas de eçons à donner de ce côté-là, et moi, au bout de deux semaines, j’aurais sûrement pas eu les tripes d’assumer un concert comme ça. Respect violent.
Ça passe plus ou moins bien, des morceaux très inégaux, mais certains excellents, comme « Elise combat la crise », « Blues punk » ou encore « Le Couillard ». Ça bouge bien, les compos sont bien trouvées, mais un reproche, ils font un peu la gueule. Kent chante comme je ne le connaissais pas, avec un effet de saturation qui lui évite de beugler et lui donne un côté mesquin-agressif qui colle tout à fait. Dans la salle, adhésion moyenne, peut-être trop proche du metal et du hardcore par moments pour ce type de public. Jo vient chanter avec eux à la fin (avec un talent incontestable) « I wanna be your dog », dans une version très fidèle à l’original. Jo saute sur place et a les yeux qui lui sortent de la tête quand il chante, impressionnant, Kent assume, ne connaissant pas les paroles très bien, il se lance sans peur ni reproche dans un yaourt drôle et efficace. Tout le long, la gratte de Bobo est un peu forte, on lui aura demander de la baisser, mais il fait une fixette, répond qu’il ne s’entend pas et menace de se remonter. Ça s’entendra malheureusement très (trop) lorsqu’il passe en son clair sur la reprise.

Set terminé, les Chanfreins sont déçus par leurs approximations et le manque d’enthousiasme de la salle. C’est sûr que sur la mise en place, y’avait de quoi s’arracher les cheveux, mais moi je trouve que leurs morceaux passet bien, et qu’ils sont surtout vachement originaux. Bah quand on parle de punk, c’est quand même un exploit.

Allez hop, La Grosse Fâtche, on se lance. Pas prêts amis bien décidés. Autant dire que de mon point de vue, ça va très mal se passer, on a joué en dessous de tout, vraiment, on a même foiré les morceaux que l’on tient bien en repet’ depuis trois mois.

L’intro « Il faut savoir en finir avec un zombie » merde, la transition est ratée, blanc, et enfin le morceau suivant, « Big Fat Lady » démarre, le rythme un peu rockab’ passe bien, mais le jeu deux basses passe mal, beaucoup d’erreurs de Kent et moi, qui à deux ne pardonnent pas. Dommage ces immondes pains, car sinon elle ne passe pas si mal, et suite au break raté, Jo sauve la mise et relance avec un naturel désarmant. On passe à « Sarkophage ». On doit en reprendre l’intro et le début pour se faire plaisir. Jools et moi foirons à nouveau sur l’intro, décalés, jamais on ne se retrouve. Après, du gros son, c’est mieux. « Sarkophage » passé, on relance la machine avec « Deûbe », un dub qui vire assez vite au thrash-punk qui nous est cher. Là, ça passe pas trop mal, on reste globalement en place, la confiance revient.

Reprise de « Gigantic » en punk, bon, ça marche assez bien aussi, sauf que, surgissant de nulle part, et ayant bien éclusé entretemps, Bobo chope sa gratte et décide de jouer avec nous. Cacophonie infâme. Il nous la fera presque jusqu’à la fin du set et pas moyen de le virer.
Bon, nous on joue, hein, on continue sans trop savoir ce qui s’entend dans la salle. Déjà que nous jouions comme de pures merdes, on n’avait pas besoin de ça. Les derniers morceaux s’enchaînent, reprise du « Travail » avec les Chanfreins, c’est pas trop mal, on termine sur notre « Plastika » qui donne un peu, mais on est tellement dégoûtés, voire honteux, qu’on ne parvient pas à mettre à feu la dynamite qu’est ce morceau et qu’on maîtrise plutôt pas mal du tout.

Fin, on mange, dans la salle à côté, des bolognaise avec du rouge, les Chanfreins finissent de bouffer. Ça pogomartote bien à côté, et en entendant « Lapin Billy s’en va-t-en guerre », je me lève, je crie et je saute et je me fais mal. Mais le set est excellent. Du coup je reste un peu et je mange froid.

Petite crise interne à la Grosse Fâtche suite à notre prestation manquée, motivation au sous-sol. Débat, les avis divergent sur « on rejoue –comme prévu- ou non. Bon, blocage, ce sera non par la force des choses, et j’annonce le truc, je regarde l’heure, il est déjà bien tard, c’est gérable niveau timing si Transistor commence en avance. Du coup, PogoMarto joue plus longtemps et peut s’éclater et aussi nous éclater de qualité.

PogoMarto arrête, les Chanfreins en remettent une nouvelle couche.

C’est marrant, leur deuxième set, alors que fatigués, moins motivés, plus imbibés, avec toujours Bobo trop fort, est largement meilleur, Kent se lâche bien, il s’amuse, il s’en fout de tout ça lui va bien, son chant est chouettos. L’ambiance revient, les Chanfreins le sentent et nous font un très bon set qui bouge bien, avec toujours la reprise bien plus pêchue cette fois de « I wanna be your dog », malheureusement sans Jo qui veut dormir (ce qu’il ne fera pas).

Pendant ce temps, Cru$h me fait une propagande violente et rassurante pour que l’on rejoue. Finalement, on y va pour deux trois morceaux, un peu al mort dans l’âme pour certains de nous. Et là, merci monsieur Cru$h, car, ne me demandez pas pourquoi, on jette « Plastika » en pâture, et ça marche bien bien bien, au bout de trente secondes la machine est lancée, je m’éclate comme un malade et on la bourre bien, les gens chantent, ça bouge et tout, c’est la fête et je suis tout content. On enchaîne sur un « Deûbe » plus approximatif, mais qui dure bien aussi et qui fait plaisir. Deux fois cinq minutes, notre intérim prend fin, et Chris de Transistor lance sa hardtek qui va être vachement sympa à écouter en rangeant le matos. J’ai trouvé ce mec très bien, pour ce qu’il faisait, mais comme c’est pas trop mon genre de zique au départ, j’en parlerais mal, alors que quand même, ça passait tout seul. J’avais l’expérience lors d’un concert Bolch’ d’un mec qui faisait la même chose que lui, mais qui se mettait en scène, se la pétait, flinguait les autres sets en prenant son temps et en refusant de décaniller, allant jusqu’à se foutre à fond sur la table et se permettre quand d’autres jouent de baisser à mort « parce que j’aime pas ce que vous faites ». Un sale con. Transistor, c’est l’antithèse parfaite. Bref, Transistor, c’est bien.

Après ça, la bière coule à flots, je refourgue quelques flys Toudbit Industry, j’avais pas de Couteaux & Fleurs, et je case aussi quelques démos de la Bolch’ (j’en dois une à quelqu’un sur le forum, amis je ne sais plus qui… faut que je fasse une annonce).

Ça cause zique et ça coule à flot, la bière et autres, jusque deux heures du mat’. Y’a des jeunes et des moins jeunes, des gens qui étaient là pour les concerts comme des gens simples habitués des lieux. Bénédicte et Dominique, les proprios, carrément gentils, agréables et efficaces (si vous passez à Blois, allez boire une mousse chez eux, c’est vraiment sympathique), gérant aussi bien leur boulot, que des mecs bourrés, que le rangement du matos etc… avec nous, vraiment des perles.

Fermeture à 2H, la fin de la soirée est bordélique, retour à pied à travers Blois vers chez les Pogo, les couvertures sur le dos, les grattes en main et les gens pas contents aux fenêtres.

Couché à huit heures du mat’, le temps passé chez les PogoMarto est bien cool, quelques départs en couilles (et même des couilles velues vues en live), deux trois bourrés extrêmes dans le petit salon, mais pas assez pour que ce soit galère, du coup, vraiment vraiment, que que que du bon temps.

Pour nous départ à 11H00, le temps de dire au revoir à une Aline aux petits yeux, et même pas à Cru$h qui dormait comme un loir. On s’éclipse avec Jools, un peu comme des voleurs (désolés de pas avoir pu rester plus pour ranger), on récupère not’ Jo qui s’était endormi dans la voiture devant le bar et on file.

Soirée mémorable, on se la refait quand vous voulez les gens, chez vous ou chez nous, et si les Pogo passent par chez vous, allez-y, c’est bien, c’est frais et c’est punk, et ce sont les deux Blaisois les plus amicaux de l’univers !
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Zabos

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MessageSujet: Re: Alterno Fest Blois 2006   Alterno Fest Blois 2006 EmptyMar 16 Mai à 3:14

Zabos qui dorénavant jure devant dieu (c'est pour dire si ça compte...) qu'il écrira POGOMARTO en majuscules intégrales et en un seul mot!

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